
L’UNESCO organise du 18 au 19 octobre 2018 à l’Université Georgetown un symposium sur le thème « Guérir les blessures de l’esclavage : pour un rétablissement mutuel ». Il y sera question des conséquences de l’esclavage aussi bien chez les descendants des esclaves que chez ceux des esclavagistes. Un panel des chercheurs venus en majorité des États-Unis y prendra part.
Le projet UNESCO « La Route de l’esclavage : résistance, liberté, héritage » organise un symposium international sur le thème « Guérir les blessures de l’esclavage : pour un rétablissement mutuel ».
C’est à l’Université Georgetown que les travaux vont se dérouler du 18 au 19 octobre en collaboration avec la Fondation Guerrand-Hermes pour la paix et le Centre Berkley pour la religion, la paix et les affaires mondiales.
Le but poursuivi par ce symposium est de mettre en évidence les conséquences psychosociales de l’esclavage.
En particulier dans le cadre de ce symposium, ces conséquences seront examinées aussi bien du point de vue des descendants des esclaves que des descendants des négriers.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’esclavage ne s’est pas arrêté avec son abolition. Des recherches en épigénétiques ont mis en évidence l’existence des traces ADN de ce traumatisme et leur transmission intergénérationnelle sur les descendants des esclaves.

Cette transmission intergénérationnelle rend à la question de l’esclavage toute son actualité. Sur les descendants des anciens esclaves les séquelles psychologiques sont présentes et ont fait l’objet de plusieurs études.
Cependant peu a été dit sur les séquelles que présenteraient les descendants des anciens esclavagistes. Cet aspect du problème sera également abordé dans le cadre de ce symposium.
Plusieurs chercheurs dont 3 venus d’Afrique prendront part à ces travaux.
Il y a d’abord Ali Moussa Iye, de Djibouti, qui est actuellement le responsable de la section Histoire et mémoire pour le dialogue à l’Unesco. C’est cette section qui est en charge des programmes les Routes du Dialogue et le projet d’Histoire globale et régionale de l’Humanité.
Vient ensuite, Ibrahima Seck du Sénégal est actuellement Directeur de recherche au Musée de l’esclavage de ka Plantation Whitney en Louisiane.
Et enfin il y a Munyiri Venanzio Mwangi, prêtre catholique missionnaire originaire du Kenya Missionnaire depuis 15 ans en Colombie, responsable de la pastorale des afro-descendants au Diocèse de Cali.
Les États-Unis sont le pays plus le plus représenté avec plus de 63.33% des intervenants.
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